Alpes de Haute-Provence : rentrée dans le 1er degré

le 5 septembre s'est tenu un CSA Départemental dont l'objet était de faire le point sur la carte scolaire et les effectifs du 1er degré.

Le DASEN a présenté les ajustements en fonction des effectifs constatés à la rentrée. Pour pallier les situations problématiques, des postes provisoires ont été ouverts à l’école Max Trouche de Ste-Tulle et celle de Mison (1/2 temps), susceptibles d’être pérennisés en 2024.

Par ailleurs, la réserve de poste aura permis de créer dès cette rentrée un poste d’enseignant « régulateur de climat scolaire » pouvant venir en appui aux équipes dans les écoles du département, ainsi qu’un demi-poste d’enseignant référent MDPH. Ces créations de postes ont été rendues possibles en partie du fait de la décision d’accueillir davantage de stagiaires dans le département (29 contre 16 en 2022). Par ailleurs, le département comptera à la rentée 13 enseignants contractuels (11 ETP et 2 mi-temps).

Sur les autres points de rentrée, et d’autres aspects plus généraux, le DASEN a insisté sur sa volonté de décliner les priorités de rentrée du Ministère en fonction de la spécificité du département. Il a appuyé son propos sur le « Plan pour notre école rurale » et les 18 projets en cours dans le cadre de « Notre école, faisons-la ensemble ».

Les questions du Sgen-CFDT

En réponse aux questions du Sgen-CFDT concernant le « pacte » et les dispositifs FLE : le DASEN n’a pas donné de précision quant au déploiement des « pactes » sur le 04, le bilan devant d’abord être dressé au niveau académique. Selon ses informations, tous les postes d’enseignants dans les collèges du département seraient pourvus. Le dispositif UPE2A ouvert en cours d’année au collège Camille Reymond de Château-Arnoux est reconduit en 2023-2024, mais toujours à titre provisoire. Ce n’est pas le cas en revanche pour les moyens déployés à Saint-André et à l’EIPACA, mais il reste possible de mobiliser au cas par cas des heures supplémentaires attribuées sur les moyens du CASNAV.

En définitive, nous aurons noté plusieurs annonces positives, et une attitude plutôt constructive de la part de la DSDEN. Toutes les difficultés pour autant sont loin d’être réglées. On pense par exemple à la capacité d’intervention ponctuelle des brigades de remplacements, beaucoup de collègue étant nommés à l’année sur des postes non pourvus. Ou encore l’insuffisance des moyens déployés pour l’école inclusive, que ce soit en termes de quotités de prise en charge pour les élèves ou de personnels AESH.

A lire : la déclaration liminaire du Sgen-CFDT