Hautes-Alpes : Un CTSD sans surprise

Après que le premier soit reporté suite au vote unanime contre des organisations syndicales, le CTSD s'est déroulé le 22 février dernier.

Un second CTSD, au cours duquel, rien n’a évolué en question de carte scolaire.

Conformément à nos engagements pour les personnels que nous représentons nous, Sgen-CFDT, n’avons jamais cessé d’essayer d’engager un véritable dialogue social tout au long du processus réglementaire. Malheureusement, encore une fois, nos propositions n’ont pas été prises en compte, malgré les arguments solides que nos avons présentés. Au fur et à mesure des groupes de travail et des comités techniques successifs, nous n’avons constaté aucune évolution des projets initiaux.

Nous nous poserons donc lors du CDEN du 7 mars prochain, la question : quelle est la valeur accordée au travail de celles et ceux qui siègent dans les instances ? Nous ne sommes pas là juste pour voter un projet déjà décidé mais bien pour le faire évoluer grâce à notre expertise et les remontées de la réalité du terrain, avec une vision la plus fine possible.

Il serait temps que l’administration comprenne qu’une organisation syndicale doit être un partenaire pour faire évoluer positivement les conditions de travail des personnels, et un meilleur accueil des élèves dans les établissements scolaires. C’est en tous cas notre vision des choses au Sgen-CFDT.

Nous sommes conscients, des contraintes données par le ministère, via le rectorat. Cependant dans un département voisin, les services gérant la carte scolaire laissent une place plus importante aux échanges et aux propositions des représentants des personnels.

Nous regrettons, une fois de plus, que les informations concernant la carte scolaire soient diffusées par la presse, avant même qu’elles ne soient officielles. Monsieur Blanquer n’a donc rien inventé en matière de communication !

Dans le premier degré, certaines mesures, la fusion des écoles de Laragne en particulier, ont confirmé le peu de considération des personnels en place. Les impacts sur les conditions de travail ont été balayés par les services. La concertation avec les usagers n’a pas eu lieu avant la décision. Cette idée imposée unilatéralement risque de générer de fortes tensions dans les équipes des deux écoles concernées.

Nous avons également été alerté.e.s par la suppression de classes au sein de trois écoles accueillant des ULIS. Cela nous questionne sur l’objectif d’une réelle école inclusive. Nous souhaitons un accueil et des conditions de travail de qualité pour les élèves comme pour les personnels, en particulier là où sont implantées des ULIS.

Il est donc fort probable que nous votions contre le projet qui sera proposé au CDEN qui va se dérouler Lundi 7 mars prochain à la préfecture des Hautes-Alpes.