# 7 Moi, Gilles*, enseignant-chercheur en situation de handicap

Moi, Gilles*, enseignant-chercheur,

à la suite d’un accident, je me suis retrouvé très diminué. Quand j’ai pu reprendre mon poste, je ne pouvais plus réaliser certaines tâches. Suite à des démarches, j’ai obtenu une reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé et de là, des aménagements de mon poste de travail.  Cette reconnaissance et ces aménagements étaient importants pour moi. Je me suis à nouveau investi pleinement dans mon travail, de fait de manière moins intense, du fait de mon handicap. Mais sans culpabilité puisque mes difficultés sont bien réelles et ont été reconnues. En ce sens, j’ai réussi à me reconstruire. 

Cette reconnaissance et ces aménagements étaient importants pour moi.

Avec mes collègues, ce n’est pas simple pour autant. Certains ne comprennent pas que je bénéficie d’un régime adapté. Ils le prennent comme du favoritisme, comme si on m’avait accordé un privilège.  D’autres imaginent que ces mesures consomment des moyens humains et financiers du labo alors que l’université, pour organiser les aménagements handicap, a la possibilité de recourir à des financements extérieurs.  J’essuie ainsi parfois des propos peu agréables. Mais je n’ai pas demandé à être handicapé ! Heureusement, la directrice de mon labo a été active pour trouver un dispositif de soutien adapté, avec l’aide du service ressources humaines, et elle sait désamorcer les insinuations  critiques de mes collègues.

Ils le prennent comme du favoritisme

ET VOUS ?

Nous connaissons votre travail

Nous vous accompagnons

Rapprochez-vous de nous

Rejoignez-nous :

                                              amu@sgen.cfdt.fr

Lire les épisodes précédents :

Dossier : Je suis une richesse, santé et travail à AMU

*Les prénoms sont fictifs. Cette histoire est librement inspirée de situations de travail que nous avons rencontrées dans nos accompagnements individuels.