Alpes de Haute Provence : compte rendu du GT Carte scolaire du 30 janvier 2025

Monsieur l'Inspecteur d'Académie, Mickaël Cabbeke, a invité aujourd'hui les membres du Comité Social d'Administration à présenter lors d'un Groupe de travail leurs observations sur les prévisions d'effectifs en septembre 2025 dans les écoles des Alpes de Haute Provence. Et... c'est tout !

Resté muet sur ses intentions, il a rappelé ce qui avait été décidé la veille en Comité académique d’Aix-Marseille : 1 poste supplémentaire d’enseignant est attribué à chaque département alpin ; 2 au Vaucluse ; 35 aux Bouches-du-Rhône. Quand on sait que le nombre total d’élèves du Premier degré baisse de 95 dans les Alpes de Haute Provence et de 200 dans les Hautes Alpes, il y a de quoi se réjouir, prétend le haut-fonctionnaire.

Ce n’est un secret pour personne que Monsieur le Directeur Académique sera appelé à de nouvelles fonctions dès le bouclage en mars 2025 du délicat dossier des fermetures et ouvertures de classes impactant le mouvement des professeurs des écoles. Les parents et les élus locaux, sans parler des personnels concernés, sont en effet rarement d’accord avec une fermeture de classe. Il est par conséquent permis de s’interroger sur le rythme annoncé du calendrier de ces opérations : les projets de fermetures et d’ouvertures seront présentés en CSA afin de permettre un « dialogue social » le mardi 25 février à 9h00 et approuvés dès le lendemain matin par le Préfet en Conseil Départemental de l’Éducation Nationale.

Les renvois du CSA et du CDEN en cas de vote unanime des représentants du personnel contre le projet de carte scolaire le 25 février conduiraient à décaler l’opération d’une semaine. Or de multiples écoles devront sans aucun doute bénéficier de créations de postes compte tenu de ce qui est prévisible. Cela implique que d’autres postes devront être détruits ailleurs. Où ? Si c’était le cadet des soucis de Monsieur Cabbeke, une fois parti, mais aussi de son successeur, nouvel arrivant, candide et ignorant des réalités locales, l’administration ne s’y prendrait pas autrement.