AMU / Critères d’évaluation locale des dossiers d’enseignants-chercheurs

Le Sgen-CFDT souhaite relayer ici l’inquiétude de collègues enseignants-chercheurs (EC) concernant les critères d’examen local des dossiers d’EC à l’échelle de l’établissement, qu’il s’agisse d’avancements de grade, de promotions internes dans le cadre du repyramidage (loi de programmation de la recherche, LPR) ou de l’attribution de la part individuelle du régime indemnitaire des personnels enseignants et chercheurs (RIPEC). Cette inquiétude est d’autant plus forte que l’usage de la procédure 46.3 dans la campagne d’emplois 2022, telle qu’AMU a choisi de l’annoncer et de la conduire, a particulièrement déçu nos collègues. Suite à une demande initiale de 27 concours PR 46.3, justifiée par son président sur la base de son programme et d’une université « socialement engagée », AMU a dû renoncer à 9 d’entre eux sur demande du ministère. Cette demande a fait suite à un dépassement du plafond relatif au nombre de concours PR 46-3 pouvant être ouverts la même année. En conséquence un émondage a été demandé aux composantes mais la répartition disciplinaire des 9 concours supprimés interroge.

Le Sgen-CFDT réaffirme à cette occasion son attachement à plusieurs valeurs qui doivent selon nous déterminer la mise en place des procédures et la construction de critères d’évaluation, notamment lorsqu’il s’agit d’arbitrer entre des dossiers de collègues qui relèvent de disciplines différentes : l’équité et la transparence, mais aussi le caractère collectif de l’expertise et le recours plus qu’opportun, s’agissant d’évaluations locales AMU, à l’expertise de ceux de nos collègues EC, nombreux dans l’établissement, qui ont l’expérience nationale des évaluations à travers notamment une participation aux travaux du CNU. Le Sgen-CFDT invite l’établissement à susciter des groupes de travail qui pourraient formuler à cet égard des propositions utiles.